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Synthèses - L'intrication (Applications technologiques)






INTRICATION (applications technologiques)
 
L'ordinateur quantique
 
Nous savons qu'un ordinateur classique traite des informations élémentaires, des bits, qui ne peuvent présenter qu'un état parmi deux possibles : 0 ou 1. C'est le langage binaire. La révolution que propose l'informatique quantique est de remplacer ces bits par des bits quantiques, ou q(u)bits en abrégé, pouvant prendre un ensemble de valeurs beaucoup plus large. En effet, la physique quantique, avec son principe de superposition, permet à un état d'être un "mélange" d'autres états. Ainsi, un qbit peut prendre les valeurs 0 ou 1, mais aussi un état constitue de 10% de 0 et 90% de 1, ou toute autre combinaison. Ceci signifie que quand on mesure la valeur du qbit, on a 10% de chances de trouver 0 et 90% de trouver 1. En gros, le qbit peut être à la fois dans l'état 0 et l'état 1 (c'est une facon un peu cavalière d'exprimer un résultat mathématique precis et il ne faut pas mettre trop de poids dans cette interprétation). La richesse offerte par ce principe se paie cependant par l'introduction d'une incertitude dans la mesure du qbit.
·         0000, 0001, 0010, 0011, etc. Dans un ordinateur quantique, les quatre qbits pourraient être dans une supersposition de tous ces états. Dans cette situation, l'avantage de l'ordinateur quantique est de pouvoir traiter simultanément les 16 états.
   
 intricationapplications1.jpg
 
·         A gauche un bit ordinaire est caractérisé par deux états, 0 ou 1. Au centre un qbit ou "bit probabiliste". Il représente la distribution des probabilités d'un bit. L'expression indiquée signifie que le qbit a une probabilité p d'être dans l'état 0 et 1-p d'être dans l'état 1. C'est l'exemple typique de la pièce de monnaie que l'on jette en l’air : elle a 1 chance sur 2 de tomber sur pile, 1 chance sur 2 de tomber sur face. A droite, le qubit opère dans un univers multidimensionnel, ses états propres correspondant à la surface d'une sphère dite de Bloch tandis que ses états logiques correspondent aux pôles de cette sphère
 
Commentaire
En fait le principe de base d'un ordinateur quantique est le même que celui d'un ordinateur classique, c'est-à-dire qu'on travaille avec des 1 ou des 0 (comme tu l'as dis un spin, ou bien la polarisation d'un photon par exemple).
On se sert cependant d'une propriété magnifique de la physique quantique, qui te dit que l'état d'un système est une combinaison linéaire de ses états propres (états propres, cad son spin, la polarisation, des choses 'concretes'). En réalité, un électron n'est pas spin up OU spin down, il est spin up ET spin down (cf le chat de Schrodinger, qui est mort ET vivant). Ainsi sur ton ordinateur quantique, sur tes 2 qbits (quantum bits) tu ne stockes pas 00, 01, 10, OU 00 mais ces 4 états à la fois. Pour les calculs, on va beaucoup plus vite puisque la puissance de calcul augmente exponentiellement à chaque ajout de qbit, contre une multiplication par 2 actuellement...
D'après ce que j'ai lu, un ordinateur quantique de 13 qbits serait aussi puissant que le plus puissant de nos supercalculateurs actuels...
Des ordinateurs quantiques équipés de processeurs de N qubits permettent donc de gérer 2N informations différentes simultanément ! Ils calculent donc N fois plus vite qu'un ordinateur classique puisqu'ils sont capables d'effectuer ces calculs en parallèle ! Le nombre de qubits augmente donc de manière exponentielle la puissance du travail en parallèle. Il est ainsi facile de calculer qu'un ordinateur quantique de 300 qbits pourraient gérer environ 1090 informations, soit plus que le nombre d'atomes dans l'Univers observable.
Aujourd'hui nous sommes cependant encore loin de pouvoir gérer autant d'états et les prototypes d'ordinateurs quantiques les plus puissants travaillent au mieux avec 7 qubits, l'équivalent d'un processeur de 7 bits mais massivement parallèle.
 
Gérer la décohérence
 
Lorsqu'un système quantique est dans un état quantique qui est une superposition de plusieurs états classiques, on parle d'état cohérent, et le phénomène est désigné sous les noms "emmêlement ou imbrication quantique". Mais l'une des raisons pour lesquelles il est très difficile de produire aux échelles macroscopiques des états intriqués est qu'aussitôt qu'un système quantique interagit avec son environnement, il “décohère” et tombe dans l'un des états classiques.
La puissance potentielle des ordinateurs quantiques dépend des propriétés de parallélisme présentes dans l'état d'imbrication quantique. Le phénomène de décohérence représente donc un obstacle majeur pour la fabrication de tels ordinateurs car il signifie un retour vers des états classiques, mais aussi une perte d'information et un grand risque d'erreurs dans les calculs."
 
De plus, la mesure de la valeur contenue dans les qbits brise la superposition, et on se retrouve dans la même situation que dans le cas classique : chaque qbit contient la valeur 0 ou 1 après la mesure ! On semble donc perdre d'un coup tous les avantages offerts par les propriétés quantiques. Une des grandes difficultés de ce domaine est ainsi de trouver des algorithmes propres aux ordinateurs quantiques et qui permettent de ne pas perdre le
résultat du calcul quand on le lit..."
 
  • Trouver le résultat
 
Mais ce n'est pas le seul problème auquel les physiciens doivent faire face. L'ordinateur quantique travaillant dans un univers mathématique multidimensionnel, les résultats d'un calcul effectué en parallèle sont distribués dans autant d'univers parallèles ou différents.
 
Quelle est la conséquence pratique de ce phénomène ?
 
L'utilisation d'états imbriqués pour une série de calculs donnée signifie que la solution finale du calcul se trouve délocalisée dans l'ensemble des interférences créées par les différentes étapes classiques. En pratique, cela signifie que si vous regardez un calcul particulier, l'équivalent d'un état intermédiaire, vous prenez le risque de perturder les autres calculs et de faire disparaître les interférences, ce qui provoquera en quelques sortes le “plantage” du calcul quantique.
 
 
La cryptographie quantique
 
Paradoxalement, la cryptographie quantique n’est pas de la cryptographie, car elle n’est pas une méthode de cryptage d’un message utilisant la mécanique quantique. On devrait plus correctement la nommer « distribution quantique de clés », comme c’est bien le cas en anglais. Il s’agit en effet d’un ensemble de protocoles permettant de distribuer une clé de chiffrement entre deux interlocuteurs distants, tout en assurant la sécurité de la transmission grâce aux lois de la physique quantique et de la théorie de l'information.
 
Les différents protocoles de cryptographie quantique
 
Il existe plusieurs protocoles de cryptographie quantique. On présente souvent celui développé par Bennet et Brassard en 1984, qui utilise la polarisation des photons. On s’y réfère comme le protocole BB84. Le protocole E91 a lui été imaginé par Artur Ekert en 1991. Il utilise une paire de photons intriqués et donc repose sur l’effet EPR bien mis en évidence par les expériences d’Alain Aspect et ses collègues.
 
Applications de la cryptographie quantique
 
La cryptographie quantique est sortie du domaine de la théorie depuis des années, ce n’est pas une curiosité de laboratoire car elle a déjà été mise en pratique, par exemple et pour la première fois en 2004 pour une importante transaction financière requérant une sécurité absolue et en 2007 lorsque l’entreprise suisse id Quantique a transmis les résultats des élections nationales à Genève.
Bien évidemment, la cryptographie quantique intéresse beaucoup les militaires. La Darpa (agence américaine sur la recherche militaire avancée) utilise ainsi depuis 2004 un réseau de distribution quantique des clefs. L’Union européenne n’est pas en reste car en réponse au programme d’espionnage Echelon, elle a été à l’origine du réseau Secoqc
 
 


Date de création : 25/08/2013 @ 11:11
Dernière modification : 25/08/2013 @ 11:21
Catégorie : Synthèses
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