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Parcours ricordien
L’herméneutique, déclare Paul Ricoeur, ne saurait rester une technique de spécialistes, – l’apanage des interprètes d’oracles, de prodiges – ; elle met en jeu le problème général de la compréhension. Aussi bien, nulle interprétation marquante n’a pu se constituer sans faire des emprunts aux modes de compréhension disponibles à une époque donnée : mythe, allégorie, métaphore, analogie, etc. Cette liaison de l’interprétation – au sens précis de l’exégèse textuelle – à la compréhension – au sens large de l’intelligence des signes – est attestée par un des sens traditionnels du mot même d’herméneutique, celui qui nous vient de l’hermenêia d’Aristote qui concerne tout discours signifiant ; il y a hermenêia, parce que l’énonciation est une saisie du réel par le moyen d’expressions signifiantes, et non un extrait de soi-disant impressions venues des choses mêmes.
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L’aveu de la détresse phénoménologique devant le problème posé par l’inconscient repose sur deux propositions : – il y a une certitude de la conscience immédiate, mais cette certitude n’est pas un savoir vrai de soi-même. – toute réflexion renvoie à l’irréfléchi, comme échappement intentionnel à soi, mais cet irréfléchi n’est pas non plus un savoir vrai de l’inconscient.
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La question à laquelle cette recension tente de répondre est la suivante : la psychanalyse a-t-elle quelque chose à dire pour ou contre toute pensée prescriptive ou normative ? ou plus précisément encore : En quoi Freud peut-il changer notre éthique ? Paul Ricoeur a fourni les éléments de réponse à cette question dans plusieurs passages de son essai d’herméneutique intitulé « La psychanalyse et le mouvement de la culture contemporaine ». C’est donc sur cet essai que nous comptons nous appuyer.
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« Si nous soulevons le problème du symbole maintenant, à cette période de l’histoire, déclare Ricoeur, c’est en liaison avec certains traits de notre ‘modernité’ et pour riposter à cette modernité même. Le moment historique de la philosophie du symbole, c’est celui de l’oubli et aussi celui de la restauration : oubli des hiérophanies ; oubli des signes du Sacré ; perte de l’homme lui-même comme appartenant au Sacré. Et c’est l’obscure reconnaissance de cet oubli qui nous meut et nous aiguillonne à restaurer le langage intégral. Ainsi c’est la même époque qui développe la possibilité de vider le langage et celle de le remplir à nouveau ».
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Dans cet essai d’herméneutique, Ricoeur met en évidence le problème du mal tel qu’il a pris naissance à travers les mythes et a été développé dans l’éthique et la religion.. Ricoeur montre d’abord comment, démythologisé, le mythe a pu devenir une dimension de la pensée moderne. Il montre ensuite que le problème du mal est un problème éthique en vertu du double rapport qu’il entretient d’une part avec la liberté et d ‘autre part avec l’obligation. S’interrogeant enfin sur la nature du discours proprement religieux sur le mal, Ricoeur répond sans hésiter, « c’est le discours de l’espérance ».
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C’est sur l’acceptation de la mortalité du père que pourra s’articuler une représentation distincte de l’engendrement physique (qui structure l’Oedipe) et moins adhérente à la personne même du père. L’engendrement est de nature, la paternité est de désignation. Il faut que le lien de sang se distende, soit marqué de mort pour que la paternité soit véritablement instituée ; alors le père est père, parce qu’il est désigné comme et appelé père.
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Parcours spinoziste
Dans le Court Traité,Spinoza maintient le mot de croyance pour désigner la connaissance par raisonnement. Cette croyance est vraie, mais c’est encore une croyance droite. Le sujet rejoint l’objet par raisonnement, par inférence, au lieu Dans le Court Traité, Spinoza maintient le mot de croyance pour désigner la d’être en face de la chose même, et de la laisser, selon les termes du Court Traité, opérer en lui. Dans le De emendatione, la connaissance par raison est plus séparée de la connaissance intuitive qu’elle ne le sera dans l’Ethique. Nous sommes toujours, dans le De emendatione, menacés de retomber dans une théorie de la passivité de l’esprit. Ainsi, au paragraphe 59, Spinoza déclare qu’il faut « faire des expériences » pour savoir de quelle loi des choses éternelles chaque chose particulière est faite. Par l’Ethique, on apprend que la connaissance peut être active et discursive sans être pour autant subjective, comme on aurait pu le craindre, et qu’elle peut suivre tout à fait l’ordre de l’être, qui est à la fois, on le verra, celui des choses et celui de la raison. Voilà pourquoi le livre Ier de l’Ethique se développe tout entier à partir de l’Etre premier, de l’être cause de soi, de la substance cause de soi.
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Pour Spinoza, toute cette troisième leçon du professeur Alquiévalemontrer, il ne saurait être question, comme l’avait fait Descartes, de partir du point de vue de l’homme. Il faut au contraire s’installer d’abord au niveau de la réalité suprême. L’idée la plus immédiate, la plus évidente, et aussi la plus riche et la plus compréhensive est celle de Dieu. C’est d’elle qu’il faut partir.
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Cet être devant lequel nous place tout d’abord la philosophie de Spinoza, avant même d’être affirmé comme Dieu, l’avait été comme substance. Il avait d’abord été découvert à titre de substance par une réflexion sur la Nature, et il apparaissait alors comme ce qui soutient la Nature, et comme l’unique réalité des choses. C’est sous cet aspect qu’il sera considéré dans cette quatrième leçon du professeur Alquié, après l’avoir, dans la précédente, considéré plus spécialement sous l’aspect de Dieu.
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Dans cette cinquième leçon du professeur Alquié, on voit que si l’on prend le mot mode, en extension, on va arriver à un tout autre résultat que s’il est pris en compréhension. Le prenant ainsi, on devra noter tout de suite que, chez Spinoza, sont modes toutes les réalités individuelles, tous les corps, tous les esprits, tous les vivants, tous les hommes, et aussi toutes les parties des corps, toutes les idées et tous les sentiments de ces esprits, tous les changements et tous les mouvements.
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