PARCOURS PSYCHOPHYSIQUE
PRÉSENTATION
La psychophysique, née avec les études de G. T Fechner à la fin du XIXe siècle, a pu être définie comme létude des relations entre les stimuli et les sensations. Ce physicien brillant, convaincu que la matière et lesprit nétaient quune même réalité a cherché à la fonder scientifiquement. Il la appelée « la science exacte des relations fonctionnelles ou relations de dépendance entre le corps et lesprit ».
En effet, la grande question qui sest posée aux savants, et qui les tient toujours en haleine est celle du cerveau. Comment cet organe qui est de la matière est-il en mesure de produire du spirituel ?
La psychophysique a connu un regain dintérêt après les acquis de la mécanique quantique tout au long du XXe siècle. En effet, comme le souligne le maître spirituel Krisnamurti, « jusquà une époque récente, lhomme ignorait tout des propriétés physiques et chimiques de la pensée », privilégiant pour elle un fonctionnement à titre mécanique, sans parvenir jamais à croire quelle était autre chose quune machine. Le physicien émérite Daniel Bohm, quant à lui, la formalisée tout récemment comme lextension logique dun modèle à un autre : « Nous sommes persuadés que notre fonctionnement psychologique seffectue à partit dun centre. Sur le plan physique, nous fonctionnons forcément à partir dun centre, puisque le corps est le centre de notre champ de perception. Et en appliquant à la sphère psychologique un modèle similaire, on obtient une notion de centre individuel ».
Les deux penseurs qui viennent dêtre cités, ont apporté une large contribution à cette science, leur attention ayant été attirée conjointement par le problème de lobservateur et de lobservé qui est au cur de la physique théorique, principalement axée sur les implications de la théorie quantique. Pour sêtre écoutés et compris profondément, ils ont traduits cette préoccupation en termes convaincants dans un livre qui rassemble les discussions qui se sont déroulées en 1975 et en 1980. Leurs « Limites de la pensée » illustrent de façon particulièrement lumineuse leur démarche.
SUR « LES LIMITES DE LA PENSÉE »
De cette science psychophysique, le sens commun, na que des vues sommaires. Pour lui, la pensée est sans limites et se développe selon deux pôles opposés, soit quon pense bien (le bien), soit quon pense mal (le mal). De sorte que, dune manière générale, on sintéresse plus à son contenu quà sa mécanique précise. Ainsi que le dit David Bohm, « on peut affirmer que nous ne voyons pas ce qui se passe véritablement en nous, lorsque nous sommes occupés à penser ».
Le document lui-même comporte sept chapitres qui concernent successivement La vie en vérité Le désir et le bien Au-delà de lattention et de la vigilance La pensée et la perception Le tradition et la vérité La vision libératrice Lintelligence de lamour.
La présentation qui va en être faite résulte dune augmentation de sa partition par la création de nombreux sous-chapitres. Par ailleurs, étant entendu quil ne sagissait pas de reproduire la totalité de louvrage, mais den tirer la quintessence, la recension des chapitres a été limitée à leur phase terminale partie où lon voit largumentation prendre un tournant décisif qui permet au lecteur de sacheminer, en droite ligne et à bon escient, vers la conclusion.
Les extraits présentés sont référencés selon lédition Stock Poche 2011.