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Cette rubrique est destinée à présenter aux internautes les ouvrages publiés dans la dernière décennie par l’animateur du présent site. Ils ont été réalisés par deux éditeurs différents : Résiac d’une part, pour les ouvrages à caractère cultuel et Mélibée, d’autre part, pour les ouvrages à caractère culturel. Le premier dispose de sa propre base professionnelle de diffusion (resiac.com), le second est affilié à des sociétés spécialisées (Amazon, Chapitre).

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S’affirmant par un libéralisme éclairé, il a su reconquérir les âmes meurtries et les volontés broyées par tous les actes de la répression révolutionnaire, sans pour autant faire la moindre concession au gallicanisme encore latent.
II l’a fait avec un parfait respect des dogmes dont il s’est longuement instruit et par une obéissance exemplaire au chef de l’Eglise Universelle.
Deux points d’application significatifs se sont imposés simultanément à son esprit : la refondation sur le territoire français de l’Ordre des Dominicains, et la défense du droit d’enseigner librement.
Comme le montre ce livre, la tâche s’avéra pleine d’embûches ; elle fut vécue par Lacordaire comme une aventure très surprenante ! Il le rappelle lui-même par ces mots :
« Quoique je ne me flatte pas d’avoir une existence bien importante, cependant, à proportion de ma vocation dans l’Eglise, Dieu m’a accablé près de vingt ans d’une suite ininterrompue de choses douloureuses. Depuis mon entrée au Séminaire en 1824, jusqu’à ma station de 1844 à Paris, j’ai été en butte à une inimitié persévérante qui s’était condensée dans un certain nombre d’hommes capables de nuire beaucoup, et qui n’ont rien négligé pour me perdre de réputation et me pousser à des extrémités.Il m’a fallu vingt ans de patience, de douceur et de persévérance pour arriver à un peu de paix, qui durera ce qu’il plaira à Dieu ».

 

« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre » (Gn. 1,1).
Dès ce premier verset le lecteur de la Genèse, s’il fait mieux que simplement lire, se voit confronté à une double affirmation sans preuves !
Dieu, en effet ne justifie, par quelque voie métaphysique, ni ce qu’il fait, ni ce qu’il est. En livrant dans cette rubrique si simple le secret de son action créatrice, il semble, comme l’a fait remarquer Etienne Gilson, « que Dieu donne ici aux hommes un de ces mots d’énigme longtemps cherchés, dont on est sûr d’avance qu’ils existent , qu’on ne trouvera jamais à moins qu’on ne nous les donne, et l’évidence s’impose avec une force invincible aussitôt qu’on nous les a donnés ».
Si Dieu est l’Être et le seul Être, tout ce qui n’est pas Dieu ne peut tenir que de lui son existence.
 
 
« Avant la foi, il faut bien développer la faculté dans laquelle la foi peut se justifier ». C’est ainsi que Jean Guitton définit la philosophie et son objectif. Cet objectif est ainsi de prouver que la foi n’est pas irrationnelle, et c’est pourquoi la philosophie est indispensable comme une préparation préalable à tout discours théologique.
Le système scolaire pour tous n’est qu’« une instance partielle, commençante et progressive » dans la tâche de l’éducation et c’est la raison pour laquelle chaque chrétien a le droit et même le devoir de poursuivre et de perfectionner son éducation en matière de philosophie, et c’est le but de ce livre.
L’auteur, qui s’est fait connaître par ses livres sur la Sainte Écriture et les Pères de l’Église, aborde ici les buts de l’éduction profonde. Il donne accès à des textes de penseurs tels que ceux de saint Thomas d’Aquin, Jacques Maritain, Henri Bergson, Jean Guitton, Étienne Gilson. Ces textes émanent de lectures quotidiennes qui seront présentes sous forme de questions regroupées par thèmes. Le but poursuivi peut se résumer dans cette formule empruntée à Jacques Maritain : « Moins de faits à enregistrer et plus de joies intellectuelles à éprouver ».
Cet ouvrage nous rappelle que l’éducation de l’homme, si on veut qu’elle soit solidement et complètement fondée, doit être basée sur l’idée chrétienne de l’homme.

 

Plutôt que de nous poser ex abrupto la question de l’existence de Dieu, il serait plus productif de méditer, comme l’a fait le très récent Académicien Jean-Luc Marion, sur ce que le philosophe allemand Shelling, éminent penseur de la liberté, nommait « la liberté de Dieu à l’égard de sa propre existence ».
En effet, à partir du moment où on reconnaît en Dieu la Toute-Puissance, il est plus profitable de prendre conscience qu’il doit avoir sa propre façon d’être et qui plus est, de pouvoir être éternellement.
Dans ce document, le lecteur trouvera que Dieu, comme le rappelle saint Jean (I Jean 4,8) est agapè (amour = charité) et que sa présence nous est garantie dans le temps par le don eucharistique ; ce don consiste en ceci que (l’amour qu’il est) fait corps avec le nôtre. De sorte que si le Verbe (la deuxième personne de la Trinité avant même la Création) se fait corps aussi, sans doute pourrons-nous, en notre propre corps, dire le Verbe en un signe effectif : l’amour = la charité.
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À voir les réactions que ce mot a suscitées on peut se demander si – identité – comme le dit Jean-Claude Bourdin « n’est pas un mot égarant qu’il faudrait éviterd’employer. Son usage inflationiste et le consensus qui entoure sa prétendue évidence sont les signes qu’il relève de l’opinion davantage que d’un effet de penser ». Les identités, pourtant (tout ce que nous sommes et voulons rester), devraient être bien accueillies par la démocratie. C’est ce que tend à montrer ce livre, quand il vient clarifier les usages qui sont faits de ce mot dans nos différents échanges avec nos concitoyens.
C’est par la reconduite de la démocratie à l’égalité – autre mot égarant où l’on est toujours tenté de confondre le principe avec le résultat absolu (égalitarisme) – que pourront se dissiper les « identités » comme problème purement politique.
Tel est l’objectif de « PARLER D’IDENTITÉ NATIONALE» où sont proposés au lecteur cinq points de vue prioritaires sur les quels il lui est conseillé de s’informer afin de pouvoir en débattre et aboutir à un maximum de consensus.
 
Ce livre vient suggérer au lecteur de quitter quelques heures ce qui est enfermé en lui dans la case « utilitaire » ou dans la case « science », pour lui permettre d’appréhender ces éléments en tant que « ressenti ».
Pour les cent cinquante mots que la Terre et la Vie nous confient, le lecteur sera associé, tout au long de l’ouvrage, à leur émergence grâce aux quatre opérations qui, depuis vingt ans, ont été mises à notre disposition par l’informatique: recevoir/envoyer, stocker, traiter. Elles sont applicables à toute information ; elles vont être utilisées à partir de notre psychisme.
Partir du rêve – comme il est fait ici – pourquoi ? Parce qu’il est « doté d’une racine pivotante qui descend dans le grand inconscient simple de la vie enfantine primitive (Gaston Bachelard) ».
Le temps ne peut rien contre lui.
  
Dans « Les quatre éléments en seize opérateurs d’images » (voir ci-dessus), l’auteur a recensé les choses du « chosier », en tant que « valeurs de l’imagination », telles qu’elles ont été prises en considération par Bachelard. Dans celui-ci, le lecteur est invité, dans un but pédagogique, à découvrir que « la chose réelle n’a de puissance poétique que par l’intérêt passionné qu’elle reçoit de l’archétype ».
La poésie, en effet, se développe dans un espace de similitudes où se manifeste à l’envi l’imagination créatrice du poète (le codant). Elle nous entraîne dans des situations typiques qui ne sont pas particulières à un individu mais peuvent s’imposer à tout homme. Avec les images familières, recensées par Bachelard, qui traversent de part en part les archétypes qui nous font rêver (oniriques) – telles sont, par exemple, celles qui traversent l’archétype du serpent –, il est plus aisé de s’émouvoir que face à la description courante des choses, fut-elle très complète : tout ce qui, jusqu’au long discours morbide serpente, nous parle. Et ces images sont d’autant plus pénétrantes qu’elles font appel à la primitivité. Ainsi, entrer en poésie est une manière salutaire de réaliser l’unité de soi dans le temps : tout ce qui, aujourd’hui, est interdit au Narcisse des Temps modernes qui, comme le dit si bien Robert Redeker, « ne doit son être qu’aux écrans auxquels il rive son existence ».

La mimèsis (conventionnellement traduite par imitation), le fabuliste nous l’apprend, est ce désir de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, et que le poète voit encore dans la violette qui regarde le ciel azuré « jusqu’à ce que sa couleur devienne ce qu’elle regarde ».
Pour l’homme c’est un facteur commun à une pluralité de thèmes ou motifs qui n’ont cessé de concourir à son édification. Son essor a commencé à intervenir lorsque l’œuvre littéraire et poétique, initiée par les Grecs, a déployé un monde culturel que le lecteur s’est approprié. Le lecteur idéal s’est trouvé mis en place : « son intelligence, ses émotions ‘épurées’, son plaisir, se sont trouvés à la jonction de l’œuvre et de la culture que celle-ci créait ».
En dépit de ce grand bienfait, les hommes n’ont jamais cessé de s’opposer sur des objets réels (désir mimétique). C’est ce désir d’appropriation, beaucoup plus que de reconnaissance, qui dégénère très vite dans ce que René Girard appelle le désir métaphysique, où le sujet cherche à s’approprier l’être de son modèle. Je veux alors être ce que devient l’autre lorsqu’il possède tel ou tel objet.
Parallèlement à ce désordre généralisé, un pouvoir regénérateur (morphogénétique), dissimulé derrière un texte semble s’être toujours imposé ; il s’agit du bouc émissaire (persécution unanime), dont il ne faut pas confondre le mécanisme avec l’inculpation hasardeuse (motif) qui vient saper ce pouvoir caché.
En définitive, ce n'est pas la violence qui joue le rôle primordial dans la perspective de René Girard ; seule la mimesis tient ce rôle. La violence n’est que la continuation du désir mimétique par des moyens brutaux. Le désir d’autrui est rendu plus intense par mon ingérence, tout comme son ingérence intensifie le mien. Ce processus de rétroaction positive débouche nécessairement sur une forme de violence, physique ou autre. La solution doit être elle-même purement mimétique, et l'hypothèse du « bouc émissaire » (persécution unanime) répond à cette exigence.
Sont décrites successivement :
La mimèsis à propos de la création littéraire et poétique
La mimèsis à propos de la guerre et du duel
La mimèsis à propos du « bouc émissaire »
La mimèsis à propos de l’hominisation
L’application de la mimétique au sport de contact qu’est le football, jusque-là inenvisagée, constitue le thème de l’Épilogue.
 
 
 
Les différentes conceptions de la démocratie
 
Comme le rappelle G. Burdeau, « la démocratie n’est pas seulement une formule d’organisation politique ou une modalité des rapports sociaux : elle est une valeur. Et c’est cette valeur – l’inaliénable vocation des hommes à prendre en charge leur destin, tant individuel que collectif – qui constitue l’unité profonde de ce que, pour la clarté de l’analyse on appelle les différentes conceptions de la démocratie. Les décrire en les opposant ne servirait à rien, sachant qu’elles s’enchaînent les unes aux autres comme autant d’incarnations de l’idée démocratique qui se fait de plus en plus exigeante au fur et à mesure que ses objectifs sont satisfaits. Certes, cet enrichissement du concept ne va pas sans altération du concept initial ; la démocratie marxiste par exemple semble de prime abord difficilement conciliable avec la démocratie libérale. Mais, en fait, ce qui diffère, c’est la méthode utilisée par un gouvernement pour réaliser la démocratie, ce n’est pas l’attente des hommes qui, dans un camp comme dans l’autre, placent en elle l’espoir d’une vie meilleure. »
Tournant le dos à une analyse de la fabrication politique qui insiste sur la dimension agonistique des rapports de classe, des groupes, des collectifs, s’est imposée progressivement l’idée selon laquelle l’esprit de la démocratie est désormais lié à l’entente, à la fabrication de consensus. Habermas l’a mise en évidence en 1981, dans sa théorie de l’agir communicationnel.
« La prise de parole des citoyens et la communication » qui se manifestent dans le sport sont désormais au centre de l’expérience démocratique.Démocratie et sport (démonstration d’un usage public du droit et de la raison) sont solidaires d’une manière nouvelle ».
 
Repli de la société actuelle sur le groupe
 
D'après Michel Maffesoli, la société actuelle favorise ce repli et l'approfondissement des relations à l'intérieur de celui-ci. Loin de générer de l'isolement, la modernité offrirait les conditions de « l'être ensemble ». Le concept de « néo-tribalisme » proposé par cet auteur permet alors de caractériser les nouvelles formes de groupements présentes dans la société contemporaine. Face à la notion de tribalisme classique définie par les pères fondateurs, le néo-tribalisme introduit la notion de fusion mobile ou fluide. La morphologie des groupes de la post-modernité est en effet plus instable et plus éparpillée, les rassemblements sont plus éphémères. L'image de la tribu peut alors se déceler dans divers domaines de la vie sociale, le voisinage, la famille, le quartier, les écoles, les mouvements musicaux, idéologiques...
Dans un autre registre, Alain Ehrenberg envisage la post-modernité comme une généralisation de la compétition et de la concurrence. Mais au fur et à mesure que la réussite individuelle devient la forme dominante de la participation sociale, on voit apparaître des formes communautaires. Le « néo-communautarisme » exprime le développement de formes d'appartenance communautaires qui sont nourries « par le refus des normes dominantes de réussite (...) ou le sentiment d'être exclu de l'accès à la concurrence » (Ehrenberg, 1991 : 279).
Pierre Bouvier dans le cadre d'une « socio-anthropologie du contempo¬rain » observe, quant à lui, l'existence d'« ensembles populationnels cohérents » au cœur même de la modernité. On les repère dans la société contemporaine sous « des formes de structures suffisamment décalées, autonomes et productrices de sens » (Bouvier, 1995 : 119). Aucune territorialité spatiale ou temporelle ne les définit. Pourtant les ensembles sont présents dans de nombreux secteurs de la vie quotidienne et peuvent s'articuler autour du productif, du religieux, du politique...
La modernité n'a donc pas détruit les communautés d'affiliation primaire, mais elle a transformé leur nature et leur morphologie. Ce n'est donc pas le rétrécissement des réseaux qui mérite ici d'être souligné, mais bien les changements morphologiques, structurels, et logiques des groupes sociaux.

Sont décrits successivement :
- Ce que le compétiteur entend privilégier
- Le savoir caché dans toute activité sociale où le sport performe
- Les sports représentatifs des différents affrontements
- L'acheminement de la personnalité du compétiteur
 
 

Le sujet, certes, n’est pas nouveau , mais l’originalité de cette édition réside dans la façon de l’introduire et de le traiter. En effet, le domaine microphysique y est abordé à partir de l’étude des sciences (épistémologie) réalisée de longues années durant par Gaston Bachelard, qui indique clairement à quoi le lecteur doit s’attendre en cherchant une représentation de cet infiniment petit qu’est l’ATOME : surtout pas à un objet physique isolable mais à la schématisation d’une réalité intelligible (noumène) infiniment plus importante. Ce sera donc une configuration de particules élémentaires subatomiques et la description de leur comportement. Cette configuration qui a pris corps à partir des 92 corps simples de la chimie générale s’est complexifiée de siècle en siècle à partir du XIXe, au fur et à mesure de l’identification des particules et de l’observation de leurs trajectoires.

Ce livre récapitule donc cette genèse corpusculaire et ondulatoire de l’atome à laquelle a contribué la communauté de physiciens et mathématiciens de haut rang des XIXe et XXe siècles (l’index des ‘auteurs cités’ en révèle l’importance), d’abord européenne puis américaine, suite aux méfaits du nazisme et de la Seconde guerre mondiale.

Sont rapportés les échanges, parfois tendus mais toujours constructifs, entre les savants de cette époque, qui ont abouti aux réacteurs nucléaires, producteurs d’énergie électrique, et à la bombe à fission nucléaire (conclusion urgemment attendue du projet Manhattan à la fin de la Seconde guerre mondiale). Sont détaillées également toutes les options philosophiques qui sont sous-tendues par ces avancées scientifiques.

Les annexes présentées ne constituent pas des apartés, mais sont des excroissances du texte principal qui permettent d’accéder à des notions essentielles comme l’intrication (chat de Schrödinger) et la représentation synthétique de l’espace-temps-lumière annoncée par Bachelard.



JEAN DE LA FONTAINNE, DANS LE SILLAGE DE SOCRATE

Cette revisite de La Fontaine, par certains côtés, s’avère être une première. Pour nous être évertués à chercher des morales qui, en réalité, n’en étaient pas, on n’avait sans doute pas tiré toutes les leçons que ses Fables recélaient. En effet, ce n’est pas la vertu qu’elles voulaient enseigner, mais la prudence et tout autant le sens qu’il convenait de donner à nos vies. Voilà donc l’originalité de cet ouvrage qui permet d’apporter aux enseignants, voire aux parents, un cadre détaillé pour l’acquisition de comportements adéquats et, simultanément, pour une meilleure intelligence de notre langue.

Sous le nom de prudence, entre tous ces hyponymes que sont la perspicacité, la circonspection, la vigilance, le réalisme, la clairvoyance, l’objectivité, la sélectivité, la méfiance et la rectitude, est-on toujours capable de bien saisir et de bien montrer les subtilités ?

Ces récits versifiés, la preuve en est faite, ont conservé une efficacité qui est allée bien au-delà du siècle où ils sont nés, celui du Roi Soleil. On aurait bien tort, aujourd’hui, une fois encore, au nom de la modernité, de passer à côté.

Par un seul exemple, dont l’opportunité ne saurait échapper, on trouve pourquoi et comment, à leurs enfants, père [Le laboureur] et mère [L’alouette] transmettent différemment.

GEORGES BRAQUE, PEINTRE DE L’ESPACE
SON ART EN SYNCHRONIE AVEC LA SCIENCE

L’Art, les Sciences, la Philosophie, ont toujours fait l’objet d’‘Histoires’ séparées, sans jamais avoir été replacées dans le contexte de l’Histoire ‘Une’. Dès lors, cette dichotomie justifie tout effort de rapprochement fait à leur endroit.

La célébration du cinquantième anniversaire de la mort de Georges Braque, a été l’occasion de développer, dans ce livre, ce que Gaston Bachelard appelait de ses vœux, un « concordat » entre l’Art et la Science, et que les progrès réalisés par cette dernière permettent de nommer aujourd’hui « synchronie ».

La rupture d’autonomie s’est produite à l’aube du vingtième siècle, lorsque le regard de quelques êtres d’exception s’est porté, soit vers l’invisible – Albert Einstein vers l’infiniment petit que seul le laboratoire du physicien pouvait révéler –, soit vers l’espace – Georges Braque vers le tactile que seul l’atelier du peintre permettait de traduire.

Sans se concerter, ils ont cependant agi de concert pour créer une nouvelle part de l’« univers » : celui de la microphysique pour l’un, celui du cubisme pour l’autre. Avec eux, et c’est là le couronnement de leur art, l’‘objet’ s’est évanoui au profit de l’émergence du ‘sujet’, puissance relationnelle s’il en est.

Ainsi toute discrimination est devenue suspecte pour faire place à l’intrication, fruit d’une expérience de pensée.


 
La plupart d’entre nous savent ce qu’est  l’aspirine (acide acétylsalicilique). Ce qu’ils savent moins c’est que sa fabrication industrielle n’est intervenue qu’en 1899 et qu’il aura fallu attendre 24 siècles pour obtenir, à partir de la reconnaissance d’un principe actif contre la fièvre et la douleur  (la saliciline de la feuille de saule), un produit pharmaceutique de grande consommation.
La présence d’un principe actif ayant été reconnue successivement sur le plan biochimique (phytosynthèse) et sur le plan physique (photosynthèse), l’auteur de ce livre s’est posé la question de l’existence éventuelle d’un principe actif (un certain savoir-faire déterminant) dans le sport dit « mental » par opposition au sport « instrumental ».
Appliquant une des recherches pragmatiques préconisées par l’américain Charles S. Peirce ( la « method of tenacity »), il a construit une méthodologie pour faire émerger ce principe de différentes pratiques sportives dont les modèles ont été reconnus depuis peu, à savoir le modèle concurrentiel, le modèle communicationnel, les modèles mimétiques médiat et immédiat. Les résultats obtenus ont été consignés dans la partie didactique de l’ouvrage et concluent à l’existence d’un principe actif qui se rapporte aux différents sports princeps étudiés (course à pied-100m, tennis, escrime, rugby, boxe) ; principe actif qui permet de produire des vainqueurs (victusynthèse).
L’étude conclut à un « faire savoir » pour les sports tels que le tennis, l’escrime, le volley-ball, et à trois « savoir faire » différents qui s’appliquent aux autres sports de « type mental ».


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Date de création : 21/03/2011 @ 11:54
Dernière modification : 29/04/2014 @ 11:13
Catégorie : Ouvrages publiés
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